L’auteur
“Pas facile de parler de soi ; mon problème n’étant pas la matière, j’adore parler, mais plutôt de savoir quand m’arrêter.
J’ai la sensation d’avoir plein de choses à dire, sur des tas de sujets, car tout m’intéresse.
Nourrissant par ailleurs l’envie d’écrire depuis la sortie de l’enfance, j’aurais pu choisir de m’épancher sur papier mais, pas plus à cinquante ans qu’à vingt, je n’ai eu l’impression que la somme brute de mes pensées méritait d’être couchée noir sur blanc.
Encore plus orgueilleux que cela, je me suis pris pour un petit dieu et ai entrepris de construire un monde. Je m’imaginais sans me l’avouer le saupoudrer de ma grande sagesse, glissant en contrebande mes idées dans l’esprit de dociles personnages, et tordant les évènements pour les faire correspondre à mes théories trop étriquées pour le monde réel.
Mais, bien plus vaste que ma simple imagination, cet univers ne s’est pas laissé faire : les protagonistes ont refusé de demeurer mes clones, les paysages se sont étirés, les villes se sont densifiées et, tout en s’accommodant de mes petites inventions, le cours des choses à repris ses droits, me forçant à réviser des plans beaucoup trop naïfs.
Je pensais ma culture suffisante à échafauder un petit théâtre où animer mes marionnettes, et me voici au service d’une gigantesque maquette qui me demande chaque jour d’en apprendre plus, parfois sur des sujets que je n’avais jamais effleurés, même par hasard.
Je vous souhaite de prendre autant de plaisir à vous promener dans cette maquette que j’en prends à la façonner.
Que vous ayez lu l’Yeuse ou projetiez de le lire, que vous ayez envie de parler lecture ou écriture, retrouvons nous les réseaux.
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La saga Nous, du continent s’articule sur trois époques.
L’Yeuse est le premier récit et se déroule au terme d’une ère que les historiens baptiseront un jour “l’Âge d’Or”. C’est une histoire à part entière bien sûr, avec son propre dénouement.
Je travaille désormais sur une nouvelle trilogie qui se déroulera près de cinq siècles plus tard, une période appelée “l’Ère Obscure”.
Christophe MENET
